Située dans l'État d'Hidalgo au Mexique, à quelques heures au nord de la capitale, se trouve la ville de Pachuca. Ce n'est en aucun cas une ville particulièrement touristique - en fait, il y a peu d'attractions attirant des visiteurs de l'intérieur du pays ou de l'étranger. La seule exception est le parc David Ben Gourion, un parc dédié à l'un des fondateurs de l'État d'Israël. La raison pour laquelle le parc est un endroit si intéressant est son immense art de la mosaïque.

La mosaïque

La art de la mosaïque s'appelle "Homenaje a la Mujer del Mundo", qui se traduit par Hommage à la Femme du Monde. Mesurant 1,300 260 pieds de long sur 7 pieds de large, il est composé d'environ 12 millions de carreaux de 45 tailles différentes et de 2001 couleurs. Cela en fait la plus grande fresque piétonne au monde. La construction de la mosaïque a commencé en 13, mais la peinture murale n'a été inaugurée que le 2005 mars XNUMX (avec le reste du parc).

Toujours dans le parc, juste à côté de la art de la mosaïque, est le temple de la renommée du football mexicain et le centre interactif du monde du football, tous deux logés dans un ballon de football géant. À une extrémité de la mosaïque se trouve un auditorium et à l'autre la bibliothèque centrale de l'État. Derrière la bibliothèque se trouve une chaîne de collines. Toutes ces caractéristiques encadrent la peinture murale, ce qui la rend encore plus impressionnante. Il est également important de considérer comment la culture entoure la mosaïque, car l'intention de l'artiste était de créer un centre d'activités culturelles.

La art de la mosaïque a réussi à résister à la circulation piétonnière régulière pendant plusieurs années, y compris à des foules de personnes assistant à des événements en plein air comme des concerts. Cependant, il était impossible de maintenir la peinture murale dans un état impeccable - elle perdait constamment des tuiles ici et là et subissait même de grandes fissures. Cela a conduit à une apparence minable au fil du temps. Pour lutter contre le problème, le gouvernement de l'État d'Hidalgo a investi plus de 900,000 47,500 MXN (environ 2013 XNUMX $) dans la peinture murale. Sa restauration s'est déroulée sur trois mois en XNUMX.

Mosaico Homenaje à la Mujer del Mundo – Wikimedia Commons

femme du monde

Bien qu'il s'appelle Hommage à la Femme du Monde, le art de la mosaïque se compose en fait de 2,080 16 chiffres différents. Celles-ci forment diverses formes géométriques, réunies en XNUMX modules. De cette façon, la mosaïque représente non seulement une femme mais la féminité en général à travers une variété de représentations de femmes sous forme abstraite.

Quand on regarde le art de la mosaïque Du niveau du sol, il est difficile de voir ce qu'il dépeint, même si vous pouvez toujours apprécier la complexité de l'œuvre. De plus, il est dans certains cas possible de dire où un module se transforme en un autre en raison des couleurs changeantes. L'auditorium et la bibliothèque ont des marches qui y mènent, ce qui offre une meilleure vue sur la peinture murale. Cependant, la meilleure façon de voir l'œuvre est d'utiliser un drone ou même de regarder des photos aériennes. Cela vous permet de voir à quel point la mosaïque est spectaculaire et à quel point chacun des moindres détails est essentiel.

Byron Galvez : l'artiste

La art de la mosaïque (et, en fait, le parc lui-même) a été conçu par l'artiste Byron Galvez. Il est né en 1941 à Mixquiahuala, une commune rurale de l'état d'Hidalgo, à un peu plus d'une heure de route de Pachuca. Il a eu une éducation peu commune, car son père était un musicien de jazz et un lecteur de littérature - en fait, Galvez porte le nom de Lord Byron. Tout cela a donné à Galvez un amour de la culture dès son plus jeune âge.

Galvez a étudié la peinture à Mexico, à la fois au premier cycle et aux cycles supérieurs (bien qu'il n'ait jamais terminé ses études). Avant même l'ouverture de sa toute première exposition individuelle, il a vendu tous les tableaux qu'il allait exposer. Beaucoup sont allés à l'acteur américain Vincent Price, qui a surnommé Galvez le "Picasso mexicain". C'est une description précise, car Galvez a été inspiré pour amener le cubisme de Picasso à un autre niveau dans son propre art.

Bien que Galvez ait été avant tout un peintre (en particulier des peintures à l'huile sur toile) et un sculpteur (avec un accent sur les métaux et les formes géométriques), il est surtout connu pour Hommage à la femme du monde. La mosaïque est également l'œuvre la plus grande et la plus visible de Galvez et l'une des plus représentatives de son style, qui a été décrit comme un expressionnisme mélangé à un figurativisme abstrait ou abstrait. La peinture murale utilise des thèmes présents dans une grande partie de ses autres travaux, en particulier l'utilisation de figures féminines déconnectées de la réalité en termes de forme physique.

Galvez est décédé en 2009, faisant d'Hommage à la femme du monde son dernier projet. Il a reçu 15 prix pour son travail au cours de sa vie. De plus, le centre culturel de sa ville natale porte son nom et il a reçu une médaille du mérite par le gouverneur de l'État, tous deux à titre posthume. Vous pouvez trouver d'autres œuvres de Galvez dans diverses grandes collections à travers le Mexique ainsi que dans de nombreux endroits aux États-Unis. Il a une sculpture murale à Los Angeles et une murale au Conservatoire national de musique au Mexique.

Autres mosaïques au Mexique

L'hommage à la femme du monde est loin d'être le seul art de la mosaïque remarquable au Mexique. Quelques autres dignes d'être mentionnés sont les suivants.

Bibliothèque centrale de l'UNAM

Bibliothèque centrale Biblioteca Central UNAM - Wikipédia

Sur les murs de la bibliothèque centrale de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM) se trouve un impressionnant art de la mosaïque. Créée par Juan O'Gorman, un artiste mexicain, la mosaïque couvre les quatre murs du bâtiment. Utilisant des carreaux colorés dans des tons naturels, il dépeint l'histoire du Mexique, en commençant à l'époque préhispanique, en passant par la conquête et en arrivant enfin à l'ère moderne. La bibliothèque et sa mosaïque, ainsi que le reste du campus central, sont un site du patrimoine mondial.

Exekatlkalli

La fresque de Diego Rivera à Acapulco "Exekatlkalli” - Wikimédia

L'ancienne maison de la collectionneuse d'art Dolores Olmedo à Acapulco présente trois mosaïques de Diego Rivera sur ses murs extérieurs. Ce sont quelques-unes des dernières œuvres de Rivera, achevées en 1957 - l'année de sa mort. Ils comprennent des images des dieux aztèques Quetzalcoatl (un serpent) et Tlaloc (dieu de la pluie). L'œuvre s'appelle Exekatkalli, ce qui signifie Maison des Vents dans la langue indigène Nahuatl - le nom apparaît sous forme de mosaïque sur la peinture murale. Il y a aussi trois autres mosaïques à l'intérieur de la maison, bien qu'elles ne puissent pas être vues par le public.

Fontaine de Tlaloc

Fontaine de Tlaloc – Dronestagram

La fontaine de Tlaloc est un autre art de la mosaïque de Diego Rivera : c'est l'une de ses œuvres d'art les plus étranges. Il est situé dans la forêt de Chapultepec, le plus grand espace vert urbain de l'hémisphère occidental. L'œuvre comprend un bassin mesurant environ 100 pieds de longueur et de largeur avec une sculpture en mosaïque de Tlaloc allongée dans l'eau.

La fontaine a été construite entre 1950 et 1952, mais elle est tombée en ruine et a été fermée au public pendant une décennie entière au début des années 2000. Enfin, en 2010, il a été réparé de manière à le garder aussi proche que possible de l'original. La seule différence principale est que l'eau de la rivière Lerma passait par la fontaine avant de se diriger vers les principaux réservoirs de la ville. Maintenant, l'eau est redirigée dans un tuyau à la place. C'est pour empêcher l'eau d'entrer dans un réservoir derrière la fontaine, car le réservoir comporte également une peinture murale de Rivera (bien que celle-ci soit peinte).

Si vous décidez de visiter Hommage à la femme du monde, vous pouvez venir n'importe quel jour de l'année. Le parc est ouvert en permanence, sans horaires d'ouverture.